Je ne désire de tes reins que la chute,
Seule ton âme dépravée est mon réel but.
Poésie
Bijou de nacre,
Porcelaine.
Candeur et pureté,
Ange en scène.
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Règne sur les rives
Abandonnées
De mon cœur.
Tue ces douleurs
Vives
Irraisonnées.
Guide-moi dans des nuées
De douceur magistrale ;
Dans des océans dénués
De rancœur et de mal.
Rives.
J’ai vu la mort dessiner l’attrait de mes rivages.
J’ai vu l’amour dessiner les traits de ton visage.
Déjà vu.
J’viens d’avoir un déjà-vu, c’est horrible. C’était toi, j’suis sûr que je l’ai vécu, avec cette chanson. Et j’ai eu peur que ça annonce un malheur. Je tiens à toi, je t’aime.
Tu ne me parlais plus, du jour au lendemain. Je t’aime.
Tu partais. Je t’aime.
Reste. Je t’aime.
J’étais sûr de l’avoir déjà vécu, et c’était sûrement un tour de mon esprit, pour que je gâche tout.
Je t’aime, reste.
Trahison
J’aurais aimé te dire
Tout c’que je n’ai pas su
Que la première fois qu’j’t’ai vue
J’ai senti mon cœur rougir.
Haletant d’une inconnue ;
Sensation comme chevelure ;
J’ai mis mon âme à nue ;
Cascade d’or pur.
J’ai aimé tes yeux
À l’envoûtement,
Instantané dément
D’une passion à deux.
Je n’ai pas toujours
Été très juste, c’est vrai.
Mais dans mon cœur pour
La vie il y a tes traits.
L’océan de ton regard
Où je me plais à sombrer.
La caresse qui me rend hagard
De ta langue et tes baisers.
Tu m’ignores aujourd’hui
Alors que de toi je me languis.
Je t’aime à en périr,
À l’essoufflement,
À chaque battement
Ton cœur quérir.
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Rousse ou blonde,
Acalmie tissée,
L’œil hérissé
Happé à la ronde.
Tombe en pluie
D’or. Entoure
L’océan d’amour
En si peu de muid.
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Couplet et refrain
Couplés à tes reins.
Glissants sur la mélodie
D’une symphonie oppressante.
Liés au mensonge
D’une tyrannie en songe.
L’amour cru,
Cruauté de l’amour cru.
Ondulations
Masque dysfonctionnel,
Sucré tel une mirabelle.
L’âme en miette, le fiel
Transformé en miel
Vérité épileptique.
Une armée de clones,
Le mensonge comme éthique.
La folie comme alibi,
Tu en es la reine sur le trône.
Gelée de larmes salées,
Au fond du cagibi
Un requiem est fredonné.
Se taire, se taire. Se terrer.
Car même ceux qui le vivent ne sont pas capables.
L’histoire éternelle de l’homme égoïste.
De l’homme qui ignore celui qui hurle.
Qui fuit celui qui souffre enfermé dans son esprit.
Abandon.
Cendres.
Les flammes peuvent naître, mais c’est toujours le même qu’elles brûlent,
Celui qui souffre honnêtement,
Entièrement.
Qui crie à la mort sa vie qui décline.
Sa folie qui ravage.
Et les mains se tendent, juste ce qu’il faut pour l’espoir, juste ce qu’il faut pour croire.
Puis la tombe. Car la main ne saisit pas la corde pour sauver.
Elle attrape pour serrer.
Nouer.
Tuer.
L’esprit déchiquète le nécessiteux.
Il est honnête, se livre, fait confiance, pour défier son âme malade.
Et c’est ça qui donne vainqueur sa prison mentale.
Cercle vicieux.
Mort.
Abandon.
Folie. Folie. Lambeaux. Folie. Folie. Folie.