Rousse ou blonde,
Acalmie tissée,
L’œil hérissé
Happé à la ronde.
Tombe en pluie
D’or. Entoure
L’océan d’amour
En si peu de muid.
Rousse ou blonde,
Acalmie tissée,
L’œil hérissé
Happé à la ronde.
Tombe en pluie
D’or. Entoure
L’océan d’amour
En si peu de muid.
Aime-toi et ton âme t’aidera. Pas le ciel non, ton âme. Personne d’autre. Rien. Le vide stellaire n’est qu’une représentation burlesque et grandiloquente, à une échelle inaccessible pour notre propre psyché, au point de nous en donner la nausée sans l’ivresse, de notre pauvre jeu de scène misérable et mesquin que l’on appelle la vie. L’Humanité plutôt. N’oublions pas que pour chaque étoile immensément brillante, adorée littéralement, inconditionnellement, il y en a une autre tout aussi noire, une lune sans reflet, une négation.
Et les deux sont faits, mais de plus doivent, s’équilibrer. Et eux seuls, dans sa morgue pour l’un, et son ingéniosité pour l’autre, ensemble, suspendent ce grotesque jeu moqueur et morbide. Ainsi va la mort.
Mais aussi, grâce à cet inverse si fascinant, indispensable et ennivrant, va le sens. Je le comprends maintenant.
Merci.
Ne me quitte pas, étoile magnifique et radieuse, et aime-moi, trouve en moi le reflet, ne serait-ce qu’infime, de l’immensité de ta beauté. Ton âme est parfaite. Tu es la seule que je sauverais dans ce jeu de scène macabre.
Couplet et refrain
Couplés à tes reins.
Glissants sur la mélodie
D’une symphonie oppressante.
Liés au mensonge
D’une tyrannie en songe.
L’amour cru,
Cruauté de l’amour cru.
C’est comme une nouvelle toile immaculée. Tu commences à créer ton environnement, tu as des souvenirs de vieux meubles, toujours solides malgré le temps passé, tu en prends même que tu avais remisé. Pour démarrer sur cette nouvelle toile blanche.
Mais malgré toutes ces esquisses, t’as déjà décidé que ce serait en pleine journée, l’été, cette nouvelle planche.
Et t’as déjà trouvé le soleil parfait pour inonder ta toile.
Des fois, on tourne en rond en pensant avancer. Souvent enfermé dans son esprit, l’illusion au sein des songes. Ainsi, revenir sur ses pas peut devenir un bond en avant. Et ainsi, on retrouve le bon chemin.
Comme une aquarelle sous la bruine. Je m’estompe progressivement, mais un épisode suffit à rendre la toile immaculée.
Masque dysfonctionnel,
Sucré tel une mirabelle.
L’âme en miette, le fiel
Transformé en miel
Vérité épileptique.
Une armée de clones,
Le mensonge comme éthique.
La folie comme alibi,
Tu en es la reine sur le trône.
Gelée de larmes salées,
Au fond du cagibi
Un requiem est fredonné.
Se taire, se taire. Se terrer.
Car même ceux qui le vivent ne sont pas capables.
L’histoire éternelle de l’homme égoïste.
De l’homme qui ignore celui qui hurle.
Qui fuit celui qui souffre enfermé dans son esprit.
Abandon.
Cendres.
Les flammes peuvent naître, mais c’est toujours le même qu’elles brûlent,
Celui qui souffre honnêtement,
Entièrement.
Qui crie à la mort sa vie qui décline.
Sa folie qui ravage.
Et les mains se tendent, juste ce qu’il faut pour l’espoir, juste ce qu’il faut pour croire.
Puis la tombe. Car la main ne saisit pas la corde pour sauver.
Elle attrape pour serrer.
Nouer.
Tuer.
L’esprit déchiquète le nécessiteux.
Il est honnête, se livre, fait confiance, pour défier son âme malade.
Et c’est ça qui donne vainqueur sa prison mentale.
Cercle vicieux.
Mort.
Abandon.
Folie. Folie. Lambeaux. Folie. Folie. Folie.