Déjà vu.

J’viens d’avoir un déjà-vu, c’est horrible. C’était toi, j’suis sûr que je l’ai vécu, avec cette chanson. Et j’ai eu peur que ça annonce un malheur. Je tiens à toi, je t’aime.

Tu ne me parlais plus, du jour au lendemain. Je t’aime.

Tu partais. Je t’aime.

Reste. Je t’aime.

J’étais sûr de l’avoir déjà vécu, et c’était sûrement un tour de mon esprit, pour que je gâche tout.

Je t’aime, reste.

Citation

Aime-toi et ton âme t’aidera. Pas le ciel non, ton âme. Personne d’autre. Rien. Le vide stellaire n’est qu’une représentation burlesque et grandiloquente, à une échelle inaccessible pour notre propre psyché, au point de nous en donner la nausée sans l’ivresse, de notre pauvre jeu de scène misérable et mesquin que l’on appelle la vie. L’Humanité plutôt. N’oublions pas que pour chaque étoile immensément brillante, adorée littéralement, inconditionnellement, il y en a une autre tout aussi noire, une lune sans reflet, une négation.

Et les deux sont faits, mais de plus doivent, s’équilibrer. Et eux seuls, dans sa morgue pour l’un, et son ingéniosité pour l’autre, ensemble, suspendent ce grotesque jeu moqueur et morbide. Ainsi va la mort.

Mais aussi, grâce à cet inverse si fascinant, indispensable et ennivrant, va le sens. Je le comprends maintenant.

Merci.

Ne me quitte pas, étoile magnifique et radieuse, et aime-moi, trouve en moi le reflet, ne serait-ce qu’infime, de l’immensité de ta beauté. Ton âme est parfaite. Tu es la seule que je sauverais dans ce jeu de scène macabre.

La fin de l’été.

Le problème c’est que je rêve encore de tes yeux, de ton rire, tes cheveux sur mon visage, mes doigts dans tes cheveux pour que tu puisses t’endormir, le goût de ta peau, tes dents sur la mienne, tes lèvres, toi, ta culture, ton intelligence, ton caractère, tes mains, tes jambes, ton corps, ta volupté, ta douceur, ton éclat…
J’peux pas, j’ai envie mais c’est impossible. Je t’ai aimée comme je ne le pensais plus possible, et ça a été merveilleux. Et c’est pas autrement que je peux imaginer les choses, et je t’aimerais toujours. Mais je peux pas passer à autre chose si je continue à avoir de tes nouvelles, comme suspendue dans le temps, alors que j’aimerais te serrer contre mon cœur pour te montrer que ton avenir est radieux et que je vais y apporter du plaisir et de l’éclat.

C’est comme un bouton de rose, toi et moi, avec la main de l’amoureux des plantes. Je t’ai couvée, t’as éclos, et maintenant tu es libre.

Ça me fait mal mais c’est ainsi.
Tu restes ma parenthèse enchantée, ensoleillée, dans mon monde devenu froid une journée pluvieuse d’hiver. Pour ça ma reconnaissance perdurera au-delà du temps. Car cet amour était imprévisible, impermanent, et parfait au final.

Je t’embrasse, je t’aime toujours.

​Honnêteté. C’est pas un vain mot, mais malheureusement malgré les promesses il n’est que rarement utilisé au moment utile. Et c’est ça le souci, l’honnêteté n’a jamais été là. Des omissions, des non-dits, et des crises quand je voulais des réponses franches. Pourquoi, pourquoi en arriver là alors qu’il suffisait de dire directement les choses ? 

C’était écrit, la trahison, le mensonge. C’était écrit ce fiel qui détruirait le plat savoureux que nous dégustions à deux. Tu aurais pu tout changer mais tu n’as pas choisi de le faire. Tu as choisi de ne rien dire jusqu’à c’que ça ne tienne plus.

Et tu as continué de faire semblant. Et c’est moi qui trinque avec la mort et la solitude.

Amen.

Vis

Vis d’or et d’amour, de lumière et d’eau. De collines enneigées et de printemps insouciants. Vis du rire d’enfant, vis d’une prière aux astres, d’un champ caressé par le soleil d’été, d’une balade à l’automne la nuit tombée.

Vis de ses baisers, ses doigts qui effleurent ta joue pour te dire ça va aller, ses pieds froids qui te réveillent le matin, cet instant de grâce quand tu ouvre les yeux sur son visage enfantin.

Vis des autres, de leurs sourires et leur joie, vis des moments éphémères, nourris-toi de tout ça. Aime ce que tu vis, aime la vie.
Vis comme si ce souffle était le dernier, vis comme si ces mots étaient tes dernières lectures. Comme si cette aube était la dernière offrande que le ciel t’accordera. Vis comme si cette pluie était la plus douce des eaux dont tu ais rêvée. Vis comme si ton ombre fuyait, inlassablement.

Vis comme si chaque seconde te rapprochait de l’autre, de ta moitié. Vis pour vivre.

Vis pour penser, réfléchir. Vis en prenant le temps. Vis pour être heureux.

You sweet devil

​When I hear the song of your heart, it reminds me why I feel better when I hear your voice, breathe your words and sink into to your eyes. Cause you’re the sweet devil, nobody can fight, you’re the only I need to follow. Baby, you’re the sun shining in my sky, banning clouds and storm. When I’m with you, I’m like a butterfly, dancing around the winds your mouth’s exhaling. When you kiss me, I forgot all my desires, becoming one of yours.