J’ai couru ton souffle
À en perdre haleine.
J’ai perdu la veine
Et j’ai repris mon souffle.
Tes yeux d’or ruissellent
Filés de diamants.
Ton âme est de celles
Qu’on pare en mourant.
J’ai couru ton souffle
À en perdre haleine.
J’ai perdu la veine
Et j’ai repris mon souffle.
Tes yeux d’or ruissellent
Filés de diamants.
Ton âme est de celles
Qu’on pare en mourant.
Et ton nom sera sanctifié
Si via ton aura
Tu réussis ce tour délicat.
Mon âme purifiée,
Mes angoisses envolées
Et mes rêves déployés.
Et ma vie est tienne
Pour maintenant et au-delà.
Déesse aux doux échos,
Aux mots apaisants,
Il n’est de plus beaux maux
Que d’être ton présent.
Je ne veux pas de dernière image,
Revivre une parenthèse. Gage
D’amour je ne veux pas
Avoir pour seul pas
L’ombre de ta peau,
Le parfum de ta joue,
L’éclat de ton rire.
Et peu me chaut
Que tous soient si doux,
Je tourne et je vire,
Coincé dans ma tête
À revivre chaque moment,
Comme après une défaite.
Et je n’veux pour le moment
Que la douce caresse
Que ton cœur professe.
Que la beauté ivre
Que tes yeux prêchent.
Et ta peau de pêche
La suivre pour vivre
Au creux de ton âme,
Auprès de ta flamme.
Pas vivre de souvenirs,
De nouveau les ressentir.
Le vide d’une baie,
Le déni d’un été.
Un nuage qui fuit
Une goutte, un trait
Le cœur serré
Et le fond du puits.
Cruelle averse
Quand tu tergiverses.
Doux moment
Suspend au temps,
L’amour témoigné,
Un doux baiser,
Un film sépia et rêvé
À ne pas évaporer.
Juste la caresse de ton souffle ardent
Que chaque mot me délivre en brillant.
Qu’un pas de douceur de ton ombre
Suffit à me sortir de la pénombre.
J’accourrais au ciel et aux caves
Te secourir, même si je dois
Me damner pour ça, ta voix
Vaut bien ça, si suave.
Modelée par mes songes,
Ton modèle s’envole
À mots d’ailes et colle
À mon coeur qui se ronge.
Crème d’anis, amertume,
La mère des mers du cri
Visse le coeur endolori
Oublié comme une plume.
Tu es si belle, Demeter,
Que je m’enracine
Lorsque ta taille fine
M’envoie visiter l’éther.
Quotidien morose
Si auprès de moi
Je ne vois chaque fois
Ton éclat ma rose.
Et si je ne m’abreuve
De tes mots insensés,
Ne me pare de la preuve
Que tes syllabes amènent
De ton amour, je m’en irais
Errer comme un fou
Au sein de ma peine
Perdre haleine à courir ton pouls.
Again and again and again.
It hurts cause it’s like the doom of a sun.
A dread rose.
An imp crushin your bones inside your own body.
Why I can’t protect myself from this.
Why she can’t walk in the pace of love.
Why she can’t assume this path.
Why I can’t stop loving her ?
It’s like a purple wedding.
Like a cold rain filling the flesh.
But it’s cause hope’s still wandering around you.
You’re my all
You’re my soul.
Don’t let me fall.
Can I trust you
If I want to ?
Can’t I stay here
If you don’t care ?
You love the other
So remember
To not hurt. Be sure.
Orchidées, azalées, toutes ces fleurs ne sont que défauts
Devant la douceur des tes cheveux et la pureté de tes mots.
Hypnotique danse que celle de tes reins au petit jour,
Frénésie de sensualité qui célèbre l’amour.
Mille baisers ont un goût de lassitude éprouvée
Si tant de fois ce n’est pas l’aimé qui nous y fait goûter.
Mais les caresses de tes lèvres sur la langueur de mes maux
M’envoient valser avec tes yeux dans l’ardeur de leurs échos.