Son silence est
Glaçant
Comme la pluie d’hiver
Diverses émotions
Glaçantes.
Autant de torrents
Gelés
Comme autant de temps
Figé.
Autant de temps
Passé
De torrents glacés
Figés
Rivières
De perles
Au coin des yeux
Son silence est
Glaçant
Comme la pluie d’hiver
Diverses émotions
Glaçantes.
Autant de torrents
Gelés
Comme autant de temps
Figé.
Autant de temps
Passé
De torrents glacés
Figés
Rivières
De perles
Au coin des yeux
Je ne désire de tes reins que la chute,
Seule ton âme dépravée est mon réel but.
Bijou de nacre,
Porcelaine.
Candeur et pureté,
Ange en scène.
Règne sur les rives
Abandonnées
De mon cœur.
Tue ces douleurs
Vives
Irraisonnées.
Guide-moi dans des nuées
De douceur magistrale ;
Dans des océans dénués
De rancœur et de mal.
J’ai vu la mort dessiner l’attrait de mes rivages.
J’ai vu l’amour dessiner les traits de ton visage.
J’viens d’avoir un déjà-vu, c’est horrible. C’était toi, j’suis sûr que je l’ai vécu, avec cette chanson. Et j’ai eu peur que ça annonce un malheur. Je tiens à toi, je t’aime.
Tu ne me parlais plus, du jour au lendemain. Je t’aime.
Tu partais. Je t’aime.
Reste. Je t’aime.
J’étais sûr de l’avoir déjà vécu, et c’était sûrement un tour de mon esprit, pour que je gâche tout.
Je t’aime, reste.
J’aurais aimé te dire
Tout c’que je n’ai pas su
Que la première fois qu’j’t’ai vue
J’ai senti mon cœur rougir.
Haletant d’une inconnue ;
Sensation comme chevelure ;
J’ai mis mon âme à nue ;
Cascade d’or pur.
J’ai aimé tes yeux
À l’envoûtement,
Instantané dément
D’une passion à deux.
Je n’ai pas toujours
Été très juste, c’est vrai.
Mais dans mon cœur pour
La vie il y a tes traits.
L’océan de ton regard
Où je me plais à sombrer.
La caresse qui me rend hagard
De ta langue et tes baisers.
Tu m’ignores aujourd’hui
Alors que de toi je me languis.
Je t’aime à en périr,
À l’essoufflement,
À chaque battement
Ton cœur quérir.
Rousse ou blonde,
Acalmie tissée,
L’œil hérissé
Happé à la ronde.
Tombe en pluie
D’or. Entoure
L’océan d’amour
En si peu de muid.
Aime-toi et ton âme t’aidera. Pas le ciel non, ton âme. Personne d’autre. Rien. Le vide stellaire n’est qu’une représentation burlesque et grandiloquente, à une échelle inaccessible pour notre propre psyché, au point de nous en donner la nausée sans l’ivresse, de notre pauvre jeu de scène misérable et mesquin que l’on appelle la vie. L’Humanité plutôt. N’oublions pas que pour chaque étoile immensément brillante, adorée littéralement, inconditionnellement, il y en a une autre tout aussi noire, une lune sans reflet, une négation.
Et les deux sont faits, mais de plus doivent, s’équilibrer. Et eux seuls, dans sa morgue pour l’un, et son ingéniosité pour l’autre, ensemble, suspendent ce grotesque jeu moqueur et morbide. Ainsi va la mort.
Mais aussi, grâce à cet inverse si fascinant, indispensable et ennivrant, va le sens. Je le comprends maintenant.
Merci.
Ne me quitte pas, étoile magnifique et radieuse, et aime-moi, trouve en moi le reflet, ne serait-ce qu’infime, de l’immensité de ta beauté. Ton âme est parfaite. Tu es la seule que je sauverais dans ce jeu de scène macabre.
Couplet et refrain
Couplés à tes reins.
Glissants sur la mélodie
D’une symphonie oppressante.
Liés au mensonge
D’une tyrannie en songe.
L’amour cru,
Cruauté de l’amour cru.